Audition commentée: Edouard Senny, du dodécaphonisme au folklore
Date : Le 13 décembre 2023 à 19:00
Lieu : Salle de concert de l'IMEP
rue Juppin 28
Namur, 5000
Horaire d'ouverture de la billetterie
Par téléphone: 081/73.64.37
Lundi, mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h à 15h et le vendredi de 8h30 à 11h30
Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) – Gratuit (jeunes -26 ans)
Média
Les professeurs et étudiants de l’IMEP
mettent Edouard Senny, grande figure de la musique en Wallonie, en valeur pour le centième anniversaire de sa naissance. Passionné par les musiques régionales, mais aussi compositeur résolument moderne, il fut toute sa vie professeur de musique, notamment à l’IMEP. Il allie donc modernité (un des premiers dodécaphonistes liégeois), traditions (musique régionale) et surtout pédagogie, trois piliers qui correspondent parfaitement aux missions de l’Institut.
Édouard Senny, compositeur, pianiste, poète belge est né à Filot le 22 décembre 1923, il meurt accidentellement dans un accident de chemin de fer à Hamoir le 15 janvier 1980. Musicien par tradition familiale, Édouard Senny étudie le piano au Conservatoire de Liège. Il le quitte en 1945 pour poursuivre ses études avec Pierre Froidebise (écriture) et René Delporte (piano). Il adhère au groupe des dodécaphonistes liégeois, révèle au public belge, en 1947, les Variations op. 27 de Webern et rencontre Pierre Boulez à Paris. Ses premières compositions, dodécaphoniques notamment (une sonate pour piano, un quatuor à cordes…), séduisent André Souris, dont il est devenu l’ami. Mais ses charges familiales l’obligent à se consacrer presque entièrement à l’enseignement (piano, éducation musicale). Nanti d’une solide formation classique, amoureux de littérature, il occupe ses heures de loisirs à l’histoire locale, au folklore ou à la poésie. Après le concile Vatican II (1965), il revient à la composition et écrit pour la chorale de son village une musique liturgique qui témoigne des exigences qu’il a formulées en la matière : « Un art humble, simple, impersonnel, quasi hiératique, mais d’une haute maîtrise technique… ». D’autres œuvres plus ambitieuses naissent ensuite (la cantate Jésus, un Requiem, admiré par Nadia Boulanger, La Lyre à double tranchant, sur un texte d’André Souris…). Devenu professeur d’analyse musicale, il continue à composer (Vitrail pour Jeanne d’Arc, des mélodies pour chant et piano…).
(Nous remercions la Bibliothèque du Conservatoire Royal de Bruxelles pour la copie de la première page du Quatuor op. 7 d’Edouard Senny)
Programme
PROGRAMME
Sonate pour piano, op.4 (deuxième mouvement)
Kyrie de la messe carillonnée
Notre Père (extrait de la cantate “Jésus”)
Introït de la messe de Requiem
Pastorale de fête pour orgue et trompette (troisième partie, “Sur la
route de Bethléem”)
Mélodie extraite du “Voyage de Hollande”, pour voix d’alto et piano Mélodie sur un poème de Marcel Thiry
Mélodie extraite de “La lanterne magique”
Noël “Vos’vinî Cuseun Marèye”
Chant solo: Léa Homez
Sopranos: Mathilde Lonjon, Emma Barton Smith, Sara Geeraerts
Altos: Aya Tanaka, Laura Hers, Léa Homez
Ténors: Lilian Brice, Quentin Byloos, Allan Weicker
Basses: Gustave Harmegnies, Nathan Derkenne, Lukas Vanneuville
Accompagnement piano: Mélusine Escande
Piano: Camille Brusset
Orgue: Toma Verly
Trompette: Antoine Petit