Récital d’inauguration du Steinway: Les « Ballades » de Chopin par Roberto Giordano
Date : Le 28 septembre 2023 à 20:00
Lieu : Salle de concert de l'IMEP
rue Juppin 28
Namur, 5000
Horaire d'ouverture de la billetterie
Par téléphone: 081/73.64.37
Lundi, mardi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h à 15h et le vendredi de 8h30 à 12h30
Média
Suite à l’arrivée d’un nouveau Steinway à l’IMEP,
Roberto Giordano va dévoiler ce magnifique instrument lors d’un concert d’inauguration unique, au rythme des quatre « Ballades » de Chopin.
Les Quatre Ballades de Chopin
Œuvres de maturité, les Quatre ballades sont sans doute les compositions les plus ambitieuses de Chopin. Composées entre 1835 et 1842, elles tiennent une place particulière dans le langage de Chopin. De proportions relativement vastes, elles reprennent largement à leur compte l’esprit et le caractère de la ballade littéraire, associant épisodes lyriques, épiques et dramatiques (Michel Rusquet et Guy Sacré). Ces Ballades donnent lieu au à de vastes développements d’un genre nouveau et quasi-révolutionnaire, fortement porteur d’un souffle épique caractéristique de l’émergence du Romantisme. Comme son ami Delacroix, qui sait exprimer sur ses toiles l’aspiration de son temps à l’héroïsme, Chopin s’inscrit ici dans une esthétique du récit musical, riche en multiples “couleurs” éclatantes…
Première ballade en sol mineur opus 23
Composée en 1835, mais esquissée dès 1831, la ballade en solmineur fit très forte impression sur Schumann qui, l’ayant entendue en 1836 sous les doigts de Chopin, la qualifia tout bonnement de « géniale ».
Deuxième ballade en fa majeur opus 38
Dédiée à Schumann, la ballade en fa majeur, commencée dès 1836, ne fut achevée qu’en janvier 1839, à la fin du désastreux séjour à Majorque, et il semble bien qu’entretemps elle ait beaucoup évolué dans sa conception, pour aboutir à cette succession frappante d’épisodes de douceur et de force que nous connaissons, avec sa conclusion dans un insolite la mineur.
Troisième ballade en la bémol majeur opus 47
Écrite en 1840-1841, la ballade en la bémol majeur est « la moins sombre des quatre ; elle donne moins dans l’héroïsme tragique que dans le chevaleresque ; elle est jeune de cœur, et comme ensoleillée d’atmosphère.
Quatrième ballade en fa mineur opus 52
Fertile en rebondissements, regorgeant de traits de génie, cette ultime ballade que Chopin écrivit en 1842 est désormais reconnue comme un chef-d’œuvre exceptionnel, extraordinaire aussi bien par son inspiration et son éloquence que par l’originalité de ses motifs et la fabuleuse richesse de son harmonie.
Roberto Giordano
“Pianiste excellent, d’une grande classe et élégance”, “Virtuose hors pair”, “Musicien raffiné et sensuel”, “Poète du piano”… Telles sont les expressions reprises unanimement par la critique pour le qualifier. En effet, Roberto Giordano a été révélé à l’attention de la critique internationale et des plus grandes maisons de concert du monde en 2003, à 22 ans, grâce au prix qu’il a obtenu au “Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique” à Bruxelles. Professeur apprécié, il s’est dédié avec passion à l’enseignement du piano, élaborant une réflexion personnelle sur la pédagogie musicale dans une optique à la fois concertiste et didactique. Il enseigne en tant que professeur principal de piano à l’IMEP ainsi qu’au Conservatoire “F. Cilea” de Reggio Calabria.