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Spectacle lyrique: L’enfant et les sortilèges de Maurice Ravel

Date : Du 18 mars 2024 à 10:00 au 18 mars 2024 à 13:30

Lieu : Salle de concert de l'IMEP

rue Juppin 28

Namur, 5000

Date du spectacle et tarif

Lundi 18 mars à 10h et à 13h30 (scolaires)

Tarif pour les représentations scolaires : 1€ par enfant

Média

L’Enfant et les sortilèges en quelques mots…

Après vous avoir fait vibrer avec leur interprétation de « Didon et Énée » et vous avoir fait voyager au C(h)oeur de l’Opéra en interprétant des airs cultes du 19è siècle, les étudiants de la classe de chant travaillent main dans la main avec les étudiants de la classe de pédagogie et de créativité pour vous présenter « L’Enfant et les Sortilèges » de Ravel.

En 1914, le directeur de l’Opéra de Paris, Jacques Rouché, commande un livret à l’écrivaine Colette, qui l’élabore en 1916. Après de nombreux échanges entre Colette et Ravel, le projet prend forme peu à peu, avançant toutefois très lentement. Celle-ci n’aura pas lieu à l’Opéra de Paris comme initialement prévu, mais à Monte-Carlo, où L’Enfant et les sortilèges reçoit un accueil très enthousiaste.

La célèbre romancière Colette chercha longtemps le musicien capable de mettre en scène et en musique les objets et les animaux familiers dont elle avait inventé la révolte contre la méchanceté d’un enfant capricieux. La collaboration avec Ravel donna naissance à une fantaisie lyrique de trois quarts d’heure que le compositeur eut quelques scrupules à qualifier « d’opéra ». Il s’agit d’un véritable parcours initiatique dont l’atmosphère féérique et magique joue sur une très large palette de registres musicaux. Du music-hall à la musique impressionniste, du jazz à l’opéra italien, de la polyphonie au récitatif, Ravel ouvre de nouveaux chemins au théâtre lyrique sous forme de savantes miniatures.

Les difficultés que présente la mise en scène d’un ouvrage qui fait chanter une « Tasse chinoise », le « Feu » ou encore des « chiffres » vengeurs et un « Arbre » gémissant, auraient pu entraîner la progressive disparition de l’ouvrage. Ravel déclara en 1925 : « La partition de L’Enfant et les Sortilèges est un mélange très fondu de tous les styles de toutes les époques, de Bach jusqu’à… Ravel…. ! »

Commence alors le ballet des sortilèges. Les objets familiers prennent vie et se mettent à chanter pour exprimer leur désapprobation…

Nous remercions les Editions Durand pour l’autorisation de la reproduction de la couverture de la partition originale d’André Hellé. L’ENFANT ET LES SORTILÈGES – © ÉDITIONS DURAND / ARIMA CORP. / NORDICE B.V.

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