Concert symphonique de l’IMEP
le 1 mai 2023 à 17:00Lundi 01 mai 2023 à 17H00 SOLD OUT
Romain Corbisier: Une guerre aveugle (13/11/15) op. 16.
Dimitri Chostakovitch: Symphonie n°10 en mi mineur op. 93
Orchestre Symphonique de l’IMEP
Direction: Laurent Zufferey
Romain Corbisier: Une guerre aveugle (13/11/15) op. 16.
Compositeur, chef d’orchestre et pédagogue, Romain Corbisier a étudié aux Conservatoires royaux de Bruxelles et de Mons. À ce jour, il a composé plus de 20 œuvres, pour tout type de formation et allant de l’opéra pour enfants au poème symphonique. Il est l’auteur de la bande originale du long-métrage La Naissance de Narcisse (2018) et son œuvre pour orchestre Une guerre aveugle (13/11/15), op. 16 a été enregistrée par le label australo-américain Ablaze records. Romain enseigne l’écriture, l’analyse, l’instrumentation et l’orchestration à l’Institut royal supérieur de musique et de pédagogie à Namur.
Les attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015 sont le point de départ de la composition d’Une guerre aveugle (13/11/15), op. 16. Il faut voir dans cette œuvre un travail de réflexion à partir de cet événement tragique, et non pas une volonté d’illustrer, relater ou raconter cette dramatique soirée. Ces attaques auraient-elles pu être évitées ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais toujours est-il qu’une réalité nous fait face : la civilisation occidentale et ses valeurs sont rejetées, haïes, au point d’en être en guerre à travers des attaques aveugles qui cherchent à faire un maximum de victimes en agissant dans l’ombre. Notre réaction politique donne parfois l’impression d’un aveuglement et de ne pas voir les réalités, pour au final agir trop tard. Ce malheureux constat trouve un écho bien au-delà des questions du terrorisme, car notre actualité nous montre que tout sujet crucial exigeant du courage est confronté à la même situation : les problèmes, nos problèmes, ne sont pas vraiment solutionnés à leur source ; de nombreuses dispersions politiques empêchent toute action efficace. Un problème qui n’est pas appréhendé à sa source est un problème qui nous fait prendre le risque de voir celui-ci se développer et de se renforcer jusqu’à ce qu’il émerge toujours plus fort et destructeur. Une guerre aveugle (13/11/15) trouve son inspiration dans les actes terroristes du 13 novembre 2015 mais sa portée réelle va bien au-delà : une guerre aveugle, c’est une sonnette d’alarme. Oui, un mal nous ronge, il agit dans l’ombre ; mais il faut l’affronter, sinon toute la beauté de ce qu’on chérit (et transmet) risque de disparaître. La musique d’Une guerre aveugle (13/11/15) illustre cela : un motif simple de 5 notes émerge dès le début de l’œuvre, puis il se développe et prend plusieurs formes jusqu’au moment où il éclipse (détruit ?) les autres idées musicales. (Romain Corbisier)
Dimitri Chostakovitch: Symphonie n°10 en mi mineur op. 93
La Symphonie n°10 en mi mineur op. 93 de Dimitri Chostakovitch (1906 – 1975) est avec sa cinquième Symphonie l’une des plus connues. L’œuvre compte parmi les plus jouées du compositeur en raison de sa puissance émotionnelle et de son ampleur. Elle se compose de quatre mouvements : Moderato – Allegro – Allegretto – Andante/Allegro. Selon Andris Nelsons, Chostakovitch a peint en quatre mouvements et avec des « couleurs froides » un tableau de la peur qui régnait durant la période stalinienne. D’ailleurs, le court scherzo du premier mouvement est un portrait au vitriol de Staline. On sait d’ailleurs par les confidences du compositeur à des intimes qu’il s’agissait là d’une tentative d’en brosser un portrait musical. « On ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Et même après la mort de Staline, cette peur est restée. Dans la Dixième, il n’y a pas de joie spontanée ou de soulagement. » (Andris Nelsons)
Si sa musique est condamnée et retirée de toutes les salles de concert après les représentations de Lady Macbeth de Mtzensk données à Moscou en 1936, cette symphonie marque le retour triomphal du compositeur en 1953. Créée le 17 décembre 1953 à Leningrad, l’œuvre remporte un grand succès et suscite une fois de plus des critiques controversées dans la presse : c’est aussi la première fois que Chostakovitch s’affirme en tant qu’individu et compositeur en signant son œuvre du motif DSCH, ce qu’il fera à plusieurs reprises par la suite. Dans la notation allemande, la suite des notes D-Es(S)-C-H (les initiales de D. Chostakovitch) correspondent aux notes ré-mib-do-si. À l’instar de J-S Bach, Chostakovitch a souvent utilisé ce motif de quatre notes comme monogramme musical. Il exprime tour à tour une rafale démoniaque colérique (Concerto pour violon n°1) ou un triomphe tapageur sur Staline (Symphonie n° 10), ou encore la tragédie de sa propre vie (Quatuor à cordes n° 8). Dans la fin de l’Allegretto la signature du compositeur revient une dernière fois sur un accord « mahlérien » (accord de do majeur non résolu, celui-là même qui conclut Das Lied von der Erde de Gustav Mahler). En filigrane apparaît également le prénom d’Elmira, du nom d’Elmira Nazirova qui entretint une relation intime avec le compositeur et que l’on vit à ses côtés à la création de l’œuvre interprétée aujourd’hui.
Le 5 mars 1953, la mort de Staline va bouleverser l’Union soviétique et la vie culturelle du pays. Chostakovitch s’empresse de revenir au genre symphonique longtemps délaissé (sa dernière symphonie datait de 1945) et compose sa Symphonie n°10 . Nous pourrions entendre le compositeur dire avec sarcasme et ironie : « Tu es mort, mais moi, je suis encore vivant ! Je suis encore là ! » Car on peut sans doute voir dans le final, nettement plus optimiste, la fin du dictateur… Progressivement, les choses s’améliorent au niveau de la politique culturelle. Même si le formalisme est toujours mal perçu, un vent de liberté souffle chez les musiciens et les premiers signes du dégel s’annoncent… (Louis-Jean Goblet)
Salle de concert de l’IMEP
Projet Melchior – Rencontre autour des musiques traditionnelles de Wallonie
Le projet Melchior vous invite à l’occasion de la sortie de sa nouvelle plateforme!
Mardi 26 septembre 2023
10H00 -18H00
Salle de concert de l’IMEP
Rue Henri Blès, 33A 5000 Namur
Rencontre autour des musiques traditionnelles de Wallonie
Présentation de la nouvelle plateforme de Melchior Interventions de Françoise Lempereur, Margaux Liénard et Marielle Vancamp
Table ronde animée par Aurélie Giet
Concert et drink
Inscription (souhaitée) avant le 18/09/23: billetterie@imep.be
Plus d’infos: 081736437
Téléchargez le folder en cliquant sur ce lien:
Section Pédagogique de l’IMEP
NEW ! Nouvelle formation pédagogique à l’IMEP dès septembre 2023 !
Envie de transmettre ta passion pour la musique ?
Rejoins la dynamique section pédagogique de l’IMEP… pour un :
Bachelier et Master en enseignement de la musique :
éducation musicale et formation musicale
Le « Master en enseignement de la musique : éducation musicale et formation musicale » ouvre la voie de l’enseignement de la formation musicale en académie de musique et de la musique en école de jour. Il s’agit d’un programme de cours unique en Fédération Wallonie-Bruxelles, basé sur une pédagogie active et vivante où l’étudiant est placé au centre de la formation.
Engagé depuis plus de 50 ans dans le domaine de la pédagogie musicale, l’Institut Royal supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) organise ce programme d’études en tant qu’établissement référent, en co-diplômation avec l’Hénallux (cours de didactique et de pédagogie générale) et l’UNamur (cours de philosophie et éthique, méthodologie de la recherche).
Dans le cadre de ce Master en 4 ans (3 années de Bachelier + 1 année de Master), l’équipe pédagogique responsable de la formation accompagne chaque étudiant de manière individuelle, dans son parcours académique, pédagogique et musical. Fortement ancré dans sa tradition pédagogique, l’IMEP offre à ses étudiants un terrain d’application résolument tourné vers l’avenir, en accueillant des classes d’enfants au sein de sa yourte pédagogique.
Profil de l’étudiant
Un métier essentiel où l’art, la musique et la culture se partagent et se transmettent…
Une profession aux multiples facettes, pour des profils artistiques variés…
Le « Master en enseignement de la musique : éducation musicale et formation musicale » s’adresse au musicien qui souhaite enseigner et transmettre sa passion pour la musique à des groupes aux profils et aux âges variés.
Féru de musique – non seulement classique mais aussi musique populaire ou traditionnelle –, l’étudiant de ce cursus est prêt à s’investir dans l’apprentissage du chant, du piano, de la théorie musicale (formation musicale, analyse et écritures), et dans la mise en pratique, l’analyse et la conception d’outils pédagogiques axés sur l’enseignement de la musique.
Futur pédagogue, l’étudiant en enseignement de la musique est prêt à suivre une formation aux contenus pédagogiques généraux et approfondis en parfaite adéquation avec la finalité du cursus et indispensables à la construction de son profil d’enseignant, et à s’engager rapidement sur le terrain dans diverses situations de stage.
Débouchés du programme
100 % des diplômés trouvent du travail !
Le « Master en enseignement de la musique : éducation musicale et formation musicale » permet d’enseigner
→ l’éveil musical, la formation musicale et le chant d’ensemble en académie de musique (ESAHR)
→ la musique en école de jour, de la 3e primaire à la 3e secondaire.
La formation offre également la possibilité de construire sa propre personnalité musicale grâce au développement de compétences variées :
-
maîtriser sa voix, son corps et un instrument accompagnateur en tant qu’outil du musicien ;
-
vivre, concevoir et mener des projets musicaux de qualité ;
-
acquérir des techniques d’apprentissage pour favoriser la pratique musicale, l’ouverture culturelle, la créativité, la maîtrise technique, l’intelligence artistique et l’autonomie ;
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mener des recherches et développer un intérêt pour des champs musicaux variés ;
-
devenir un acteur culturel dans la société.
Informations complètes : Présentation du MES3_2023-2024
Présentation de la section pédagogique :
Rejoignez aussi la page Facebook « IMEP Jeunes Oreilles »
et découvrez la saison musicale pour enfants organisée par la Section pédagogique.
Formations pédagogiques en cours (en application avant la mise en route la nouvelle formation en enseignement)
Pour enseigner la musique dans les écoles de jour
♫ BAC AESI : 3 ans
Des études aux multiples facettes, où la personnalité musicale de chacun peut s’exprimer et qui mènent à une Agrégation pour l’Enseignement Secondaire Inférieur.
♫ MASTER EN EDUCATION MUSICALE : 2 ans
Pour se spécialiser dans l’enseignement de la musique aux enfants. Pour transmettre vos compétences pédagogiques et musicales à des étudiants du secondaire supérieur et
aux professionnels de l’éducation.
Pour enseigner la formation musicale en académie
♫ BAC EN FORMATION MUSICALE : 3 ans
Des études à la fois musicales et pédagogiques pour comprendre les objectifs et les enjeux de l’enseignement de la formation musicale.
♫ MASTER EN FORMATION MUSICALE : 2 ans
Un titre pédagogique pour enseigner la formation musicale.
Les possibilités de passerelles
Tout autre BAC (instrument, chant, informatique musicale) peut mener au Master en EM ou FM.
Dernier spectacle de créativité (réalisation vidéo : Charlie Guillaume)
Ateliers musicopédagogiques à destination des professionnels de l’éducation
Télécharger le flyer « Ateliers musicopédagogiques à destination des professionnels de l’éducation »
Compte rendu de la formation du 12 mars « musique et art d’apprendre »
Comptes rendus des ateliers des journées pédagogiques (18/02 et 19/02 2017) :
Samedi Polyphoneasy
Samedi Histoire de l’art Le mythe d’Orfée
Samedi Percussions
Dimanche Cours de Fm avec instruments
Dimanche Créativité à l’instrument
Dimanche Corporythme
Résumés des ateliers du Samedi pédago’Zique (15/02/2020) :
Catherine Debu Chansons Ma’ziques
Debu Stuyckens Vivre les formes musicales
D. Debucquois Fonctions exécutives