Concerts et ovations à Ferrare et à Catanzaro pour Roberto Giordano!
Roberto Giordano à Ferrare et Catanzaro
Concerts et ovations pour le pianiste calabrais Roberto Giordano, qui confirme une stature internationale!
FERRARE – Annoncé comme un véritable événement musical pour la saison 2024/25, le récital de Roberto Giordano, tenu mardi 15 octobre à 20h30 au Teatro Comunale de Ferrare dans le cadre du prestigieux festival Ferrara Musica, n’a pas déçu les attentes.
La saison musicale du Teatro Comunale de Ferrare présente de grands noms de la musique, tels que les pianistes Maria João Pires, Martha Argerich, Andrea Lucchesini, Beatrice Rana, le violoncelliste Mischa Maisky, ainsi que des chefs d’orchestre tels que Daniele Gatti, Riccardo Muti, Iván Fischer, Charles Dutoit et Andrés Orozco-Estrada. Parmi ces grandes étoiles internationales, on trouve également celle du pianiste calabrais, originaire de Mileto, Roberto Giordano.
LE PROGRAMME DU CONCERT DE FERRARE DE ROBERTO GIORDANO
Mardi soir, lors de son récital, Giordano a proposé au programme certains des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature pianistique, tels que les Quatre Ballades, Op. 10 de Brahms et l’intégrale des Ballades de Chopin (rarement exécutées en public dans leur ensemble). « Le premier cycle, les quatre Ballades Op. 10 de Brahms – explique une note explicative au programme – inspiré de la ballade écossaise “Edward”, est plus unitaire, tant pour l’architecture harmonique que pour la structure dramaturgique. Dernière des œuvres de la première période de Brahms, elle nous plonge dans une atmosphère nordique, où alternent des motifs héroïques, dramatiques, et des moments d’un sentiment intime et profond ».
Quant aux Ballades de Chopin, « rarement interprétées dans leur totalité, elles sont quatre chefs-d’œuvre qui couvrent toute la période créative de Chopin, de 1831 à 1843. Également inspirées par la littérature, notamment par le poème “Konrad Wallenrod” du poète polonais Adam Mickiewicz, ces œuvres constituent une synthèse de l’esthétique chopinienne. Par leur richesse et leur complexité, elles guident l’auditeur dans un univers d’émotions qui transcendent l’épopée poétique à laquelle elles font référence ».
Pour le public présent, le récital a été « un voyage à travers deux cycles de poèmes épiques, qui ont marqué l’histoire de la littérature pour piano, introduit par le mystérieux Prélude Op. 45 de Chopin ». Le concert a été accueilli avec enthousiasme par le public nombreux en salle, qui a offert au pianiste calabrais une véritable ovation debout.
Crédit photo: Officina Fotographica – Ivan Samoshko