2T73K4J (Félix Tournachon, dit Nadar)

Hommage à Gabriel Fauré par le Grand choeur de l’IMEP: direction Denis Segond

Date : Le 20 avril 2026 à 20:00

Lieu : Eglise Saint Joseph

rue de Fer, 35

Namur, 5000

Info

Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) – Gratuit (Professeur.e.s & Étudiant.e.s IMEP – Jeunes -26 ans) – Réservation obligatoire via le lien

Découvrez ou redécouvrez le Grand Choeur de l'IMEP!

Au programme:

Le cantique de Jean Racine op.11 et le Requiem op 48. Le chant choral est un pilier primordial de la formation de tout musicien. Le Grand Chœur de l’IMEP est la structure qui réunit la plus grande partie des forces actives de notre institution. La messe de Requiem op. 48 en Ré mineur, œuvre de la maturité, est sans doute l’œuvre la plus connue du compositeur. Sa conception s’étend de 1887 à 1901. Le requiem, composé de 7 mouvements, est écrit pour deux solistes, (une soprano, un baryton) et un chœur mixte. Sensiblement différent des Requiem traditionnels, Faure omet le Dies irae et le substitue par un Pie Jesu qui deviendra une des pièces les plus emblématiques du compositeur. Gabriel Fauré est à peine âgé de vingt ans quand il compose son Cantique de Jean Racine op.11 en 1865 pour le concours de fin d’année de la classe de composition. Il est alors étudiant à l’école de musique Niedermeyer à Paris, où il suit notamment les cours de Camille Saint-Saëns. Écrite pour chœur à quatre voix mixtes et orgue, l’œuvre est dédiée à César Franck. L’expression sereine, l’aisance des enchaînements, l’écriture à la fois aérée et soutenue des chœurs dessinent déjà une personnalité originale. Nous remarquons d’emblée que Fauré s’est très tôt inspiré de la pureté du plain-chant grégorien pour fonder un style donnant une place primordiale au dessin de la ligne mélodique.

Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une paraphrase de l’hymne Consors paterni luminis rédigé à partir du Bréviaire Romain (office des matines du mardi). On peut affirmer que dans Le Cantique de Jean Racine s’expriment pour la première fois une plénitude, une sérénité qui illumineront, vingt-cinq ans plus tard, le Requiem. Le Cantique de Racine, ne serait-il pas l’émerveillement devant la beauté de l’aurore et du matin de la vie… ?

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