
Création d’un pôle « Musiques de transmission orale et instruments patrimoniaux » à l’IMEP
Unique!
Un vide à combler…
En septembre 2025, l’IMEP inaugurera un tout nouveau pôle. Au programme, un cursus inédit et des formations consacrés aux musiques traditionnelles et aux instruments patrimoniaux. On vous explique cela en vidéo (en bas de page).
Plus que jamais, une école supérieure des arts comme l’IMEP se doit de décrypter les attentes de la société, voire d’anticiper ses besoins. Ainsi, lorsque des attitudes nouvelles semblent indiquer le développement d’une forme d’individualisme ou de repli sur soi, l’artiste a sans doute un rôle à jouer pour redonner le goût de la rencontre, de l’ouverture, du bonheur de vivre ensemble.
Á ce niveau, dans le domaine musical, l’IMEP joue déjà pleinement son rôle en s’ouvrant à diverses facettes de la sensibilité artistique : le patrimoine inestimable laissé par les grands compositeurs, le regard actuel – critique ou amusé – porté sur notre monde par les artistes pop, ou encore la magie des sons synthétisés.
Cependant, même si l’IMEP a déjà montré la voie en s’ouvrant à l’accordéon diatonique, il est un domaine musical dont l’enseignement supérieur des arts reste encore largement absent : celui des musiques de traditions orales et des instruments patrimoniaux. Au fait, de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on évoque les « musiques traditionnelles »? Tout simplement, des musiques du quotidien, ces berceuses, ces chants de quête et ces airs à danser restés anonymes mais ayant traversé sans trop d’encombres les décennies. Des musiques encore et toujours prêtes à s’offrir à nous et à colorer joyeusement notre vie… Si nous leur prêtons l’oreille ou nous mettons à les faire sonner.
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Un patrimoine en pleine (re)découverte
Bartok vénérait les musiques traditionnelles de son pays, Kodaly en a fait la base de l’éducation musicale hongroise. Et chez nous ? L’intérêt pour ce patrimoine immatériel y remonte à quelques décennies seulement. Et, depuis 2018, l’IMEP contribue à en diffuser la richesse et à favoriser son exploitation pédagogique via le projet Melchior. Mais il reste une étape à franchir pour refaire de ces musiques traditionnelles un répertoire vivant, intergénérationnel et convivial : permettre aux futurs musiciens professionnels d’en découvrir les richesses et les pratiques. Ce sera chose faite chez nous et cette brève vidéo nous l’explique.

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En pratique
Calendrier : dès septembre 2025
Études : masters en instruments patrimoniaux (à confirmer : cornemuse, violon trad., guitare folk…) / formations continuées
Infos : contacter Julien Maréchal à cette adresse: julien.marechal@imep.be
