
Laura Thorn, la poupée qui dit oui à l’Eurovision!
Laura Thorn monte le son!
Laura Thorn, la poupée qui dit oui à l’Eurovision!
Cette jeune artiste, ancienne étudiante de l’IMEP, succède à Tali et représentera le Luxembourg en mai prochain à Bâle grâce à sa chanson «La poupée monte le son». “Pourquoi Laura Thorn s’est imposée haut la main à l’Eurovision? Un clin d’œil à l’histoire, une mélodie entêtante, une quasi-unanimité du jury, un message fort et une prestation scénique sobre et efficace ont propulsé la jeune fille au firmament. Laura Thorn a coché toutes les cases nécessaires pour l’emporter samedi soir à la Rockhal au terme d’une soirée menée tambour battant. Un an après Tali, c’est une autre chanteuse qui représentera le Luxembourg à la phase finale de l’Eurovision à Bâle à la mi-mai. On décrypte le succès de cette jeune fille de 24 ans professeure de solfège au Conservatoire d’Esch-sur-Alzette”.
Dans cette chanson, “la jeune Luxembourgeoise prend le contre-pied pour dire qu’elle compte garder sa vie sous contrôle et qu’elle n’est pas une marionnette. «Une poupée est contrôlée par quelqu’un. Celle que je chante ne se laisse plus faire. La société a évolué», a-t-elle dit en conférence de presse. Des propos corroborés par ces paroles: «Si tu comptais m’exposer dans ta vitrine, avec toute ta collection de figurines, désolée pour toi mais moi seule détermine, où mon cœur va, mon cœur va, oui, je tire les ficelles.» Les compositeurs de ce morceau ont su capter l’air du temps pour en faire un hymne”.
(Christophe Nadin, journaliste indépendant – Crédit photos: Laurent Blum)
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Une aisance déconcertante face à la caméra!
Un petit bonbon rose entouré de trois danseurs en complets bordeaux, quelques gestes saccadés qui font référence à un automate et deux filles qui surgissent en fin de morceau pour accompagner ses derniers pas de danse. Laura Thorn n’a pas eu besoin de beaucoup d’artifices pour faire mouche. Son aisance face à la caméra, son relâchement apparent et son regard perçant ont fait le reste. On s’est d’ailleurs vite rendu compte de sa maturité en conférence de presse. Luxembourgeois, anglais et français avec la même aisance. Laura Thorn, c’est une voix et une tête! Et une certaine insouciance. «L’avenir? Je ne sais pas. J’aime explorer toutes les pistes. Je suis ouverte à pas mal de propositions.» Elles risquent d’affluer dans les prochains mois. (cf. Christophe Nadin)

