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Mozart en photos!

Introduction

Mozart en photos!

Le jeudi 05 décembre 2024, un orchestre d’étudiants sous la direction de Thimothée Grandjean, étudiant à l’Institut, présentait devant un public nombreux en la Salle de concert, une audition commentée animée par Emmanuel Grégoire sur Mozart. Deux œuvres étaient au programme: la Symphonie Concertante pour violon et alto ainsi que la célèbre 40ème symphonie. Vous trouverez dans cet article une galerie de photos réalisée par Charlie Guillaume.

Suite

Symphonie Concertante pour violon et alto en mib majeur K.364

Composée en 1779, cette œuvre de Mozart est l’une des plus réussies dans ce genre qu’est la symphonie concertante. Cette pièce est supposément dédiée au violoniste Ignaz Fränzl tandis que Mozart se réserve la partie d’alto. Cette dernière lui tient à cœur pour son timbre. Dans cette symphonie concertante mélangeant la symphonie et le concerto, le violon et l’alto dialogue avec l’orchestre alternant les passages tuttis et les passages plus intimistes. En solistes nous avons écouté le violoniste Lukas Vanbeckevoor, ainsi que l’altiste Clément Pimenta.

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Suite

Symphonie N°40 en sol mineur K.550

Cette symphonie, indéniablement la plus célèbre de Mozart, est composée à l’été 1788 alors que le compositeur autrichien est âgé de 32 ans. En moins de deux mois, Mozart compose ses trois dernières symphonies (N°39, N°40, N°41) alors qu’il est dans une période assez difficile de sa vie. En effet, il vient de perdre sa fille en bas âge et il est relativement impopulaire à cette époque. Cela a sans doute contribué à l’atmosphère inquiète, tourmentée voire dramatique de cette symphonie. Le thème anapestique d’ouverture est presque tout aussi connu que le début de la Cinquième Symphonie de Beethoven. En 1791, Mozart révise la partition en modifiant la nomenclature. Il décide d’ajouter deux clarinettes, ces dernières étant définitivement imposées dans l’orchestre par Beethoven. C’est d’ailleurs cette deuxième version que les étudiants interpréteront. Pour l’anecdote, Robert Schumann évoque la symphonie avec les mots suivants : « une œuvre dont chaque note est de l’or pur, chaque partie un trésor ». (Thimothée Grandjean)

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